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Je m'appelle Thomas DIJOUX et je suis un ancien élève de l'ENAC ayant suivi la formation ingénieur IENAC 2017 - OPS.

Durant ma scolarité à l'ENAC, j'ai choisi de suivre un parcours opérationnel en choisissant la majeure OPS de la formation. Ma passion pour les opérations aériennes au sein de compagnies justifie mon choix d'orientation. J'ai complété cette majeure avec les mineurs Conception Aéroportuaire (ARPC), Exploitation Aéroportuaire (ARPEX) et Revenu Management. Mon but était de couvrir un maximum de domaine en relation avec l'opération aérienne mais également de découvrir le fonctionnement de la dimension économique dans l'aérien.

Pour valider ma formation, j'ai effectué mes stages auprès de compagnies aériennes (Département Qualité pour mon stage d'insertion professionnelle, Centre de Contrôle des Opérations pour mon PFE) et d'une compagnie informatique de gestion de la maintenance avion (en tant que Business Analyst Intern). En octobre 2020, après 3 ans au sein de l'ENAC, je suis diplômé en tant qu'ingénieur ENAC.

Ma formation est donc terminée mais le contexte particulier de cette année dû au Covid ne rend pas facile la recherche d'un premier emploi. A ce moment deux choix étaient possibles : attendre qu'un emploi dans l'aérien soit disponible (sans certitude du temps à attendre), ou s'adapter en se réinventant.

Utiliser sa formation ingénieur ENAC c'est aussi utiliser les nombreuses compétences auxquelles nous avons accès. Dans ce contexte, je pensais intéressant de mettre en avant les « soft skills » de ma formation : rapidité à s'adapter à un nouvel environnement, rapidité à se former dans un domaine, efficacité et rigueur... De plus l'ENAC nous offre un large réseau cachant de nombreuses opportunités. Ces deux points combinés m'ont permis d'avoir accès à mon premier emploi, le lendemain de l'obtention de mon diplôme, en tant qu'indépendant.

Celui-ci consistait à gérer les formations continues se déroulant à distance (à cause du Covid mais aussi les formations continues internationales proposées par différents établissements). Les outils de visioconférence et l'organisation technique autour de ces technologies étaient relativement nouveaux pour beaucoup d'organisation. L'assistance technique devenait alors un besoin pour assurer l'efficacité et la bonne tenue des formations malgré la distance. Cet emploi, bien que temporaire dans mon esprit, m'a permis d'en apprendre beaucoup en termes de gestion technique et administrative, de communication, et de rencontrer des acteurs de l'aviation de tous bords. Une période particulièrement intéressante et formatrice. Après des mois d'exercices et pour des raisons personnelles, j'avais envie d'avoir un emploi plus stable tout en ayant de la flexibilité dans mes heures de travail. Un emploi en tant qu'ingénieur, bien que stable, n'avait pas la flexibilité escomptée. Après quelques jours de recherche, j'ai postulé à un poste d'enseignant dans le supérieur en Belgique dans le domaine du Business Aanalyst (secteur informatique).

Bien qu'ayant aucune expérience dans le domaine de l'enseignement, j'ai été attiré par ce nouveau challenge et je me sentais totalement capable de le relever. Comment obtenir un emploi de professeur sans expérience dans l'enseignement et sans diplôme d'ingénieur en informaticien ? Le défi était de taille, mais en montrant la motivation et en mettant en avant les compétences acquises en tant qu'ingénieur ENAC (compétences informatiques, compétences de gestion de projet, capacité à s'adapter et à se former rapidement), j'ai pu avoir cet emploi dans lequel je suis actuellement.

Celui-ci est vraiment intéressant et demande de se réinventer à chaque cours pour pouvoir surprendre et permettre à ses interlocuteurs d'apprendre. Ce n'est pas une tâche facile mais c'est très intéressant.

La curiosité, la motivation et la malléabilité d'un étudiant de l'ENAC sont, avant ses connaissances sur l'aviation, ses atouts majeurs pour parvenir aux buts que se fixe celui-ci, tant sur le domaine professionnel que personnel.